Friday, April 1, 2011

Griffintown, la jolie mal aimée

Montréal, élue de mon coeur.

Diverse à tous les égards, colorée, sympathique, ludique, éclectique, s'impose dans toute sa splendeur...

Surtout au printemps, l'excitation est palpable.

Nous assistons soudainement à un spectacle savoureux (mis à part les nids-de-poule, les flaques boueuses et les "wardrobe malfunctions"). Il nous est donné, à chaque saison du renouveau, de s'enticher, une fois de plus, pour cette dernière.

Nos espoirs, notre énergie et notre joie de vivre resurgissent de la léthargie causée par le temps rigoureux de la saison morte.

Cet éveil m'a donc permis de redécouvrir cette Griffintown, la méconnue. Ancien quartier ouvrier où à l’époque, le niveau de scolarité le plus élevé était la quatrième année du primaire. Vous comprendrez que l'élite de ce monde ne se bousculait pas pour aller la saluer.

Quartier, on ne peut plus, paradoxal; Étrange qui a tant à offrir à la fois, autant fruste que rafraîchissant, raffiné-gras, féminin-masculin... vous, de quel genre est VOTRE Griffintown??

Parfois, j’ai l’impression que c’est moi…

Ceci dit, qu'il ne vous tarde, chers lecteurs, de découvrir ce coin inégal, charmant comme tout, qui ne tarit d'efforts dans le but de redorer son blason, vous en serez ravi et bien servi.


Saisir la beauté du déclin...







































































































































Tiens, tout-à-coup, je ne me sens plus si morose à l'idée de vieillir. ; )

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